Doula de fin de vie
Doula de fin de vie
“sage-femme de l’âme”
L’évangile de jean traduit et commenté par Jean-Yves Leloup
Quelques passages forts, sur la femme adultère :
Et dans cette assemblée hurlante, ils sont deux à se taire, deux à être seuls. Deux à souffrir de sa peine. Ieschoua sait que cette femme est malheureuse, courageuse aussi, parce que malgré les risques de l’adultère elle n’a pas renoncé à suivre son désir et à chercher l’amour.
L’as-tu connu au moins cet amour auprès de son amant ? l’a-t-elle gouté Cette Vie, ne serait-ce qu’un instant, pour oublier les entourages de la mort ? Ou s’est-elle “trompée” encore ? Ieschoua sait que cette femme est malheureuse et cette femme c’est l’humanité toute entière, qui cherche le bonheur et l’amour et ne le trouve pas chez soi, ne le trouve plus en soi.
Il se dressa et leur dit :
« Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre. »
Que celui qui n’a jamais regardé une femme avec convoitise lui jette la première pierre. Que celui n’a jamais été malheureux, assoiffé de tendresse, lui jette la première pierre. Que celui qui ne s’est jamais laissé séduire par aucun mirage, que celui qui ne s’est jamais trompé, lui- même et trompé les autres, lui jette la première pierre.
Que celui qui est sans désir, celui que n’effleure aucun doute, que celui qui n’a jamais menti, lui jette la première pierre.
Que celui qui ne s’est jamais vautré dans les ombre de sa nuit lui jette un rayon de lumière.
Femme as- tu cessé de souffrir ? Es-tu encore malheureuse ? sais-tu maintenant que l’Amour que tu cherche à l’extérieur de toi, tu ne le trouvera au dehors ? si cette Amour est en toi tu es capable d’aimer malgré les circonstances, favorables ou défavorables, rien ni personne ne peut t’empêcher d’aimer, même tes ennemis, même ton mari… Désormais ne t’écarte plus de cette source qui est en toi, ne vise pas « à coté » du but de ta vie.
Va, Sois heureuse.
Elle comprends que le paradis et l’enfer c’est la même chose : C’est le même regard, qui révolte ceux qui ne veulent pas s’y noyer, et qui relève ceux qui osent y plonger.
Il faut 40 jour pour retrouver la paix après une crise…
Se regarder dans les yeux pendant une tempête qui prend nos âmes en otages, en gardant la foi.
Se sentir traverser par la lumière et replonger dans une grande obscurité. Continuer de croire que nos lendemains nous éclaireront à nouveau. Se pardonner… réintégrer un équilibre, prendre au vol l’élan de la vie. Se choisir ici, maintenant, avec ce que nous sommes devenus. Avec la beauté et toute la fragilité de la vie.
A présent nue sous ton regard, tu me vois telle que je suis. Tu es venu me chercher dans l’abîme ou je m’étais emprisonnée. Emmène moi encore virevolter sous ce ciel pluvieux.
Laissons nos âmes retrouver leur candeur dans la confiance et l’impermanence de ce qui vit entre nous.
L’amour est le but et
le chemin…
La mort
En ce début d’année, beaucoup de personnes, autour de moi, on à faire avec le décès d’un proche…La mort est un sujet qui retient toute mon attention depuis mon plus jeune âge…si une chose est sûre, c’est que nous allons tous « y passer » qu’on soit riche, pauvre, qu’on habite à l’autre bout de la terre…peu importe…le but “ultime” est bien ce départ pour tout un chacun.
Le risque dans le fait de vivre est certainement celui de mourir. Pourquoi donc ranger cela de côté et ne pas préparer cet événement. Peut-être parce qu’une partie de nous a le vertige de notre propre finitude… se sentant parfois ballotté par nos croyances, nos espoirs, nos désillusions…et puis il y a tout ce qu’on ressent, notre intuition, ce a quoi on aspire profondément.
Je vois la mort comme une transition, la fin d’une incarnation. De ce que j’ai pu vivre, voir, ressentir, on meurt souvent comme on à vécu, on ne peut pas tricher, c’est toujours la vérité de qui l’on est qui a le dernier mot.
Si lors de mon enfance c’était un thème qui me faisait peur et un sujet d’angoisse, aujourd’hui je vois toute la grâce, la beauté qui peut s’en dégager…
Appréhender la mort est probablement une manière de vivre plus consciemment sa vie. Savoir accepter la fin de ce voyage.
Le développement personnel contribue à préparer cet événement qui un jour arrivera…
lorsque je basculerai derrière l’horizon pour m’éteindre, qu’aimerais-je laisser de moi ici-bas ?
Voilà ce qui m’habite, ce sur quoi je chemine…